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Actualités



FAIT, MOT ET ACCENT
INTERVIEW AVEC LA GUIDE ASTGHIK EDIGARIAN, "ANCIENNE HABITANTE" DU MIGAv






Astghik Edigarian
guide principale du MIGA
Astghik Edigarian, la guide principale de la langue russe de la fondation "Musée-institut du génocide des Arméniens" a commencé à travailler au Musée du génocide des Arméniens dès 1996. Le décret signé par le premier directeur du MIGA, Lavrenti Barseghian, stipule: "Engager Astghik Parnak Edigarian depuis le 27 août de l’année en cours, avec un salaire de 5400 AMD, en guise de guide dans la section des expositions scientifiques du Musée du génocide des Arméniens".

Depuis ce jour-là, l’ex-diplômée de la Faculté de philologie russe de l’UEE se consacre à son travail pendant plus de 20 ans. "Ce n'est pas seulement un travail, c'est une mission", note Mme Astghik.

Astghik Edigarian est née le 7 août 1939 à Erevan. Quand elle est venue au Musée du génocide des Arméniens, elle était déjà érudite et possédait une riche expérience de travail et elle sest intégrée rapidement au travail, en outre, elle s’est tenue près des sources des travaux de formation de musée. La tendance sans fin à la perfection et à la formation a fait de Mme Astghik un étalon. Et ce n’est pas une exagération; et le personnel et les visiteurs du musée sont du même avis.

"On peut dire que nous sommes partis de zéro. Je ne savais rien du sujet, j’avais des informations très vagues et on m'avait demandé de rédiger un texte explicatif de l'exposition du musée pendant 1-2 mois. Je lisais beaucoup, toute la bibliothèque disponible à ce moment-là. L'un des premiers groupes était une délégation ukrainienne. Je me suis ouverte bon gré mal gré et j'ai senti le pouls ", se souvient Mme Astghik.

Lors de l’embauche de nouveaux guides, il devient prioritaire de l’écouter, de comprendre ses paroles et de raconter les particularités qui émeuvent le visiteur de musée. Astghik Edigarian retient le regard du visiteur et parle de la vérité historique et de la cause arménienne.

"La parole du guide doit d’abord être intéressante pour elle-même, pour qu’elle ne devienne pas monotone, ennuyeuse. Nous ne sommes pas audio guides, il n'est pas toujours possible de répéter la même chose. Donc, vous devez avoir vos propres réserves de connaissances pour pouvoir compléter votre récit. Vous devez trouver, capturer l'humeur du visiteur, essayer de rendre compréhensible l'excursion historique.

Tout commence par la carte murale de la salle de réception du musée, c'est un khatchkar pour moi. Les cartes sont généralement intéressantes, et les cartes gravées le sont d'autant plus. Cette carte permet au visiteur de visualiser l’échelle territoriale sur laquelle est construite l’exposition d’une salle à l’autre"
, explique Mme Edigarian.

Mme Astghik est différente dans chaque salle du musée: dans son discours et dans sa voix, on peut ressentir une douleur cachée habilement, excitation, colère, regret, questions et questions sans fin.

"Après avoir pris connaissance de l’exposition, le visiteur devrait avoir la possibilité de juger, et le visiteur doit rendre un jugement. Beaucoup d'entre eux s’expriment à haute voix, certains écrivent dans le livre des impressions des visiteurs du Musée du génocide des Arméniens. C'est leur droit de donner leur avis sur ce qui s'est passé. En général, les visiteurs, les groupes sont très différents, nous avons une approche différente pour chacun", explique Mme Astghik les subtilités de son travail.

Les guides de musée, bien sûr, développent leur écriture au fil du temps. Mais le dialogue et l'échange d'expériences entre guides de différentes langues sont souhaitables et obligatoires. Dans cet environnement, le juste milieu est créé.

"Chacun doit développer ses propres compétences, avoir sa propre façon raconter, moi aussi, je suis mes collègues plus jeunes et je leur prends certaines accentuations. Le musée est un organisme vivant, il doit être nourri, réparé tous les jours, sinon nous stagnerons.

Dans notre équipe ce sont des femmes avec des caractères et des approches différents et complémentaires, mais notre travail nous unit, il n'y a pas de personnes "occasionnelles" ici, elles comprennent toutes l'importance de leur travail et le font avec un grand dévouement. Parfois, nous pouvons aussi être trop dévoués. Comprenez-vous, nous portons ce sujet à travers nous? Je me souviens que lorsque l'ancien président russe Boris Eltsine et son épouse ont visité le Mémorial et le Musée du génocide des Arméniens, ils se sont approchés de moi à la fin de la visite. La femme me serra dans ses bras et m'embrassa et le président, qui avait déjà monté les marches du musée, revint et dit: "Prenez soin de vous"
, se souvient Mme Astghik.

La guide qui a accompagné les délégations de différents pays - présidents, chefs spirituels, présidents des parlements, vice-paroles, députés, membres des gouvernements, membres d'organisations internationales, scientifiques réputés, personnalités culturelles de renommée mondiale, est sûre:

"Aucun État qui a commis un génocide ne l'a volontairement reconnu, la tâche de nos guides est de faire une petite contribution pour sensibiliser la communauté internationale, pour lui raconter ce qui s'est passé il y a plus de 100 ans. Nous sommes particulièrement attentifs et méticuleuses en accompagnant les délégations officielles. Après tout, ils représentent leurs États et ont une tranche importante à jouer dans la prise de décision. Il doit être une condamnation de la part d’eux ; tout commence par une seule personne, et la bonne et la mauvaise chose. Donc, je pense que si une personne est au cœur de la société et visite le musée du génocide des Arméniens, alors elle devrait connaître la vérité, elle devrait adresser des questions à son gouvernement et au public.

Il y a des années, peu de gens connaissaient le musée et aujourd'hui le monde entier connaît le musée et notre travail. C'est l’estimation la plus haute.

Un autre élément important pour moi est l'impact du musée sur le visiteur: que ressent-il, s'il perçoit ce qui s'est passé? Je n'oublierai jamais comment, après ma sortie, un haut responsable russe, un général réputé, pleurait dans un coin. Pouvez-vous imaginer? "


Les journalistes aussi collaborent avec plaisir et une bonne volonté avec Mme Astghik pour la préparation des matériels vidéo et cassettes vidéo. Dans l'une de ces interviews, elle dit: "Comprenez-vous que ce qui s’est passé est un crime, des millions de personnes n’ont pas eu d’héritiers, c’est une blessure qui ne s’est pas cicatrisée pour les Arméniens, ils ne l’oublieront jamais, et pour la Turquie, il s’agit d’une tache honteuse, qui lui est parfois rappelée. En falsifiant constamment, en menaçant, la Turquie nie le génocide des Arméniens, craignant la responsabilité, avant tout la responsabilité morale.

Je dis au visiteur du musée, qu’il soit touriste ordinaire ou ambassadeur d’un pays, que les gens ont été non seulement massacrés, déportés, devenus apatrides, mais également pillés. Il s’agit de chiffres astronomiques: maisons, magasins, ateliers, églises, terres… Les Arméniens ont tout perdu. Vous devez en parler. Il est impossible de s’y résigner. "


Astghik est également la rédactrice en russe du site Web officiel du MIGA ; elle fait son travail avec plaisir. "Les matériaux et les articles produits par nos chercheurs sont intéressants. Je reçois de nouvelles informations tous les jours et j'apprends."

Bien entendu, Mme Astghik fait de la modestie ; elle est l’une des passionnées de lecture dans le personnel du MIGA. Sa formation et les réserves des connaissances sont évidentes dans son travail quotidien ; il est impossible de passer indifférent près de son excursion.

"Je Vous remercie", - avec ces mots Mme Astghik finit son excursion chaque jour. Le Musée-Institut du génocide des Arméniens est aussi reconnaissant à sa collaboratrice pour son travail productif de longues années. En 2007 lors de l'ouverture d'une conférence internationale consacrée au 40e anniversaire du Mémorial du génocide des Arméniens, l'ancien directeur du MIGA, Haïk Démoïan, a remis à Mme Astghik une médaille d'or commémorative pour ses années de travail dévoué.

En mai 2016, par la direction de l’Assemblée Nationale de RA, avec un certain nombre de membres du personnel du MIGA, elle a reçu une lettre de remerciement du président de l’AN pour sensibiliser la communauté internationale en faveur de la reconnaissance du génocide des Arméniens.

En août 2019, Haroutioun Maroutian, directeur de la fondation Musée-Institut du génocide des Arméniens, a décerné la médaille Aurora Mardiganian à Astghik Edigarian pour son travail consciencieux et productif et à l’occasion de son 80e anniversaire.

Astghik Edigarian, en général, reçoit souvent des médailles, des cadeaux et des souvenirs des représentants des délégations de différents pays. C'est aussi une appréciation pour son travail, des attentions qu'elle a définitivement méritées.

Tout le personnel de la fondation "Musée-institut du génocide des Arméniens" – félicite sa chère collègue à l’occasion de son beau jubilé, en lui souhaitant une bonne santé et une longue vie.


Arévik Avétissian
Chef du département des relations extérieures et de l'information du MIGA




Astghik Edigarian près de la carte gravée à la salle de réception du Musée du génocide des Arméniens


Astghik Edigarian dans le musée


Astghik Edigarian


Astghik Edigarian dans la salle de musée représentant la vie des orphelins et des orphelinats


Avec la Grande princesse Maria Vladimir Romanova, héritière du trône de l’empire russe, 2011


Astghik Edigarian accompagnant la délégation russe, 2011


Le chef de la délégation remercie Astghik Edigarian pour l’excursion, 2011


Astghik Edigarian présente l’exposition du musée à Vladimir Litvine, président de la Rada suprême d’Ukraine, 2011


Avec Jaurès Alferov, lauréat du prix Nobel, 2011


Astghik Edigarian à l’heure du travail, 2010


Délégation de la région de Brest en Biélorussie dirigée par Konstantin Sumar, président du Comité exécutif régional, 2011


Visite du directeur des services d'enquête lituaniens au Musée du génocide des Arméniens, 2016


Accompagnant Igor Dodonine, président de la Moldavie, 2017


Astghik Edigarian avec les invités qui ont visité le musée, 2017


Astghik Edigarian parle du génocide des Arméniens à des stars du cinéma russe


Avec le président de la commission des affaires étrangères et des affaires européennes du Sénat polonais, Marek Rotskin, 2018


Astghik Edigarian présente l’exposition du Musée du génocide des Arméniens à Sergueï Kopirkine, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la fédération de Russie, 2019


Lévan Izoria, Le ministre de la Défense de Géorgie au Musée du génocide des Arméniens, 2019


Le vice-premier ministre géorgien, ministre de l'Intérieur, Guiorgui Gakharia, au Musée du génocide des Arméniens, 2018


Délégation présidée par le vice-ministre de la Culture de la République de Biélorussie, Sergueï Cheremetev, 2019


Décret de Lavrenti Barseghian, premier directeur du MIGA, relatif à l'embauche d'Astghik Edigarian, 1996


L'ancien directeur du MIGA, Haïk Démoïan, décerne une médaille d’or du jubilé à Mme Astghik, 2007


Astghik Edigarian répond aux questions des journalistes, 2007


Astghik Edigarian a reçu une lettre de remerciement du président de l’Assemblée nationale de RA, 2015


Le directeur de la fondation "Musée-institut du génocide des Arméniens" décerne une médaille "Aurora Mardiganian" à Astghik Edigarian


Astghik Edigarian avec des collègues







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