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Actualités

KAREN JEPPE-140


27.12.2016


VP

Karen Jeppe est née en 1876 à Gylling (ville au Danemark).

Elle apprit des massacres des Arméniens de 1894 à 1896 dans la presse européenne. Mais 1902 devint tournant dans sa vie. Après avoir écouté la conférence de l’humaniste danois Age Mayer Benedictsen, Karen Jeppe devint membre de l’organisation « Les amis danois des Arméniens » et elle travailla avec le fondateur de la Mission orientale de l’Allemagne, Johannes Lepsius.

K. Jeppe ne fut pas une missionnaire. Lui et Age Meyer Benedictsen étaient convaincus qu’il fallait respecter le peuple arménien, sa culture et sa religion pour les aider et stimuler leur développement. K. Jeppe et les administrateurs de l’organisation « Les amis danois des Arméniens » comprenaient qu’il fallait avoir un soutien de l’Empire ottoman pour travailler avec les organisations missionnaires allemandes et américaines ainsi que avec les municipalités.

En 1903, arrivée à Ourfa (ville au sud de l’Empire ottoman) K. Jeppe de 27 ans, devint la seule travailleuse de terrain de l’organisation « Les amis danois des Arméniens ». Elle assuma tout de suite la responsabilité du soin de 300 orphelins arméniens dans le refuge allemand d’Ourfa. En 1915, pendant le génocide, K. Jeppe fit tous ses efforts en faveur des Arméniens en les accueillant chez soi. Les gendarmes ottomans fouillèrent plusieurs fois sa maison, mais ils ne trouvèrent pas les Arméniens cachés au rez-de-chaussée et dans le jardin.

Les maladies et le stress à cause de la mort de ses proches, ainsi que le danger l’ont épuisé.

« Il serait tellement bien de ne pas voir ce chemin, qui s’étendait de la muraille de d’Ourfa jusqu’au loin, loin, vers la plaine infinie, jaune et brûlée du soleil. Elle n’était pas plein d’arbres verts, frais, mais de cadavres humains de différents degrés de décomposition. Certains se trouvaient devant les murailles de la ville. On enlevait les malades de leurs lits en battants avec les gourdins ceux qui pouvaient faire quelques centaines de pas »,- écrit K. Jeppe. En 1917, K. Jeppe revint dans sa patrie à cause de la maladie. Elle informa le monde des massacres des Arméniens, elle publia des articles et fit des conférences.

En 1920, K. Jeppe partit pour Alep, où elle continua l’activité pro-arménienne. En 1921, elle devint la commissaire du Comité de la libération des femmes et des orphelins arméniens enlevés auprès de la Société des Nations.

Pendent les premiers trois mois, elle réussit de sauver cent femmes et filles arméniennes de la captivité musulmane. C’est pour cette raison que Karen Jeppe créa un centre de recherche à Alep. Quand le nombre des femmes et des enfants fut multiplié il fallut de créer un refuge spécial. Les femmes sauvées de la captivité musulmane reçurent les soins médicaux nécessaires, de la nourriture, des vêtements. Leur identité se précisa, puis leurs noms et les photos furent envoyés aux maisons d’édition des journaux, à l’église et aux unions arméniennes pour retrouver leurs parents.

Il fut fondé des « maisons pour les femmes seules » qui n’avaient pas retrouvé leurs parents. Ces femmes seules devinrent adopter des orphelins. C’est Misak Melkonian, le fils adoptif de Karen Jeppe, recueillit des enfants et Karen Jeppe s’occupa d’eux.

Karen Jeppe croyait que le rôle de l’église arménienne ainsi que la coopération avec les clergés étaient importants pour l’éducation des orphelins. Elle pensait que les rites de l’église arménienne pouvaient jouer un grand rôle pour réveiller l’identité arménienne des femmes et des enfants vécus avec les étrangers loin de leurs habitudes de leur religion.

K. Jeppe reçut la Croix de chevalier de la Légion d’honneur danois. En tant que représentante mandataire auprès de la Société des Nations, elle reçut également une médaille par le gouvernement français pour son travail en Syrie sous le mandat français.

K. Jeppe est morte le 7 juillet 1935. Elle voulut avoir des funérailles faites par l’église arménienne. Elle fut enterrée au cimetière national arménien à Alep. L’orphelinat fondé par K. Jeppe en 1947 fut transformé en collège national et continue son activité jusqu’aujourd’hui.




Les orphelins arméniens avec du pain.
« Nous avons décidé de donner à midi de la nourriture chaude aux 400 garçons et filles du camp de Ram à cause de la misère ».
Lettre de K. Jeppe adressée au chef d’Alep, Artavazd Sourmeyan, 13 janvier 1926




La scène de la noce organisée par l’arménophile danoise Karen Jeppe au village Tina (Syrie) où se sont mariés huit couples en même temps. C’est le prêtre Meguerditch Mouradian et deux autres prêtres qui ont dirigé la cérémonie de mariage. La deuxième à gauche est Jenny Jensen, assistante de K. Jeppe. La photo fut prise dans les années 1920.
« Une noce dans le désert…
Un jour, huit couples se sont mariés dans le désert. Nos filles grâces enlevées par le désert ont mis un chiffon sur la tête et sont devenues brus, nos garçons sont devenus leurs fiancés avec les turbans arabes … La plus majestueuse des noces arméniennes ».
Simon Simonian
« Noce dans le désert », Hayrenik oratert, Boston, 1958, 28-29 juin.





K. Jeppe, arménophile danoise, commissaire auprès de la Société des Nations, traverse la rivière Euphrate en bac. K. Jeppe a passé des dizaines de kilomètres par les déserts de la Mésopotamie pour sauver les femmes et les enfants captivés. K. Jeppe fit son travail en sa voiture « Anna » de la marque Ford, qui fut plusieurs fois tombé en panne pendant cette mission. Plus tard K. Jeppe prit une autre voiture, présenté sur la photo.
« Une lettre adressée à elle, est arrivée de la Société des Nations. On lui proposait un travail dur, recueillir les orphelins arméniens qui sont restés chez les Arabes lors de déportation. Le travail était dur, elle était faible physiquement. Elle a dit « Je ne peux pas faire ce travail ». Je lui ai répondu : « Mère accepte-le, moi je le ferai, je n’aurai pas de difficultés de sauver les enfants de mon peuple ».

Misak Melkonian, le fils adoptif de K. Jeppe.
« Recueille des orphelins », mémoires non publiées





K. Jeppe avec ses élèves




K. Jeppe avec une de ses élèves




De l’album de K. Jeppe, années 1920




Trois livrets biographiques de K. Jeppe
Son livre en allemand sur les destins des orphelins arméniens sauvés de la captivité musulmane




Des timbres délivrés dans les cadres du centième anniversaire du Génocide des Arménien, 2014.







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