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INAUGURATION D’UNE NOUVELLE EXPOSITION TEMPORAIRE AU MIGA
"Loin de la patrie, dans la patrie : le sort des guerriers arméniens pendant la première guerre mondiale"






Le 31 août, à midi, dans la salle d'expositions temporaires du Musée du génocide des Arméniens a été inaugurée une nouvelle exposition trilingue (arménien, anglais, allemand), intitulée "Loin de la patrie, dans la patrie : le sort des guerriers arméniens pendant la première guerre mondiale" et a été présenté le catalogue du même nom.

Le directeur de la fondation du "Musée-institut du génocide des Arméniens", Dr Haroutioun Maroutian, l’auteur de l’exposition, arménologue autrichienne, directrice du Centre d'études du Proche Orient Chrétien de l'Université de Salzbourg, Dr. Jasmine Dum-Tragutt et le représentant de l'ambassade d'Autriche Alfred Bratranek (résidence à Vienne) ont prononcé le discours de bienvenue.

Dans son discours, l'auteur de l'exposition, Jasmine Dum-Tragutt, a remercié le directeur du MIGA, Haroutioun Maroutian, ainsi que d'autres membres du personnel pour leur soutien et pour avoir rendu public l’exposition.

"Après avoir visité de nombreux villages de la République d’Arménie sur les traces des prisonniers de guerre, avec l’aide des personnes âgées locales (y compris des parents des prisonniers de guerre), nous avons enregistré le sort de chaque prisonnier de guerre et les récits de ses héritiers. Ils racontent le départ forcé de la patrie à cause de la guerre, les combats dans l'armée russe, la captivité, le retour dans la patrie par la fuite ou grâce à la libération, ainsi que leur futur destin dans la patrie. Les récits écrits à des moments difficiles sont aussi différents qu’eux, les prisonniers de guerre. Loin de leur patrie, en guerre et en captivité, ils ont souvent été confrontés à des souffrances indicibles - douleur, nostalgie, chagrin, jouissant en même temps des moments de l’humanisme et du respect, maîtrisant souvent de nouvelles compétences », a déclaré Jasmine Dum-Tragutt".

Être prisonniers de guerre, vivre, faire face à l'insurmontable: violence, faim, maladie, stress, mort ou retour au pays, essayer de s'intégrer dans une société dont l'attitude était sans équivoque; de nombreux prisonniers de guerre étaient forcés de porter l’étiquette du traître.

L’exposition est une plate-forme unique pour voir l'une des pires conséquences de toute guerre. Durant la première guerre mondiale seule, 50 camps de prisonniers de guerre furent construits en Autriche-Hongrie pour environ 1 million de soldats et 10 000 officiers. Plus de la moitié des camps étaient situés sur le territoire de l'Autriche actuelle.

"Il s’agit d’une étude unique par sa nature et, par conséquent, l’exposition l’est aussi. Des questionnements sont faits qui lient le passé et le présent du peuple arménien qui a quitté son pays natal dans la tourmente de la Première Guerre mondiale à un peu plus de cent ans d'intervalle. La vie des prisonniers de guerre arméniens dans les camps des pays de la Première Guerre mondiale est presque inexplorable.

Étant loin de leur patrie, ils vivaient en nostalgie. Leurs destins étaient différents. La plupart ont pu retourner dans leur pays d'origine et leur famille ou former une nouvelle famille, certains sont devenus victimes des violences de Staline et les autres ont vécu en paix en cachant ce qui leur était arrivé. Jasmine-chercheuse et Jasmine-humain a été en mesure de révéler de nombreux aspects de la vie future des anciens prisonniers de guerre. Grâce au soutien désintéressé de ses collègues arméniens, Yasmin a pu retrouver les héritiers de nombre d'entre eux, leur parler, se réjouir, être touchée et attristée par le partage des nouvelles",
a déclaré Haroutioun Maroutian, directeur du MIGA.

A l’inauguration de l’exposition ont été présents des héritiers de prisonniers de guerre arméniens et des invités d'Arménie et d'Autriche (responsables gouvernementaux, diplomates, scientifiques, journalistes et autres invités).

L'exposition comprend deux rubriques principales: Sur les traces des prisonniers arméniens d'Autriche-Hongrie et Loin de la patrie, sans retour, ainsi que 10 titres auxiliaires: Première Guerre mondiale : causes et conséquences, Des millions aux mains de l'ennemi, Camps de prisonniers de guerre en Autriche-Hongrie ; Casernes- villes ; Travail et occupation ; Maladie et mort ; Liberté et retour au pays ; Rudolf Peukh et recherches anthropologiques ; Etudes anthropologiques ; Phonographie ; Rudolf Peukh et les Arméniens.

L’exposition est riche en photos d'archives, vidéos, pièces d’exposition et textes illustratifs uniques qui cherchent à révéler la vie insolite de soldats. Les chants et les vers des prisonniers de guerre arméniens de plus de 100 ans constituent une partie importante de l'exposition. L'enregistrement du prisonnier de guerre d'Archak Manoukian est particulièrement touchant : il est né à Litsen, a vécu à Ekatérinoslave, âgé de 30 ans, spécialisé dans la confiserie. Il chante la chanson "L'infortuné oiseau captif", datée du 15 août 1915.

On peut écouter cet enregistrement et les autres avec le micro-casque.

Parmi les pièces d’exposition présentées sont uniques les objets préparés par les prisonniers de guerre durant leur captivité, des cartes illustrant la période, des cartes postales, des soldats étamés de différents types de l'armée russe, des cartes d'identité de prisonniers de guerre, des permis de circuler dans des zones limitées, de l'argent de camp, des journaux de camp, etc. Une grande partie du matériel utilisé dans cette exposition et dans le catalogue du même nom provient des archives de l'Autriche, de l'Arménie et de la Russie. L'équipe de recherche a pu retrouver des traces de parents d'anciens prisonniers de guerre dans leurs villages arméniens et de leurs héritiers immédiats.

Les souvenirs, leurs photos de famille et divers documents d'archives de ceux-ci ont permis de compiler et de partager les récits de vie de prisonniers de guerre arméniens. La plupart des héritiers des prisonniers de guerre savaient que leurs amis étaient détenus, mais pour certains, c'était une nouvelle.

Les invités ont eu l'opportunité d'obtenir des exemplaires du catalogue de l’exposition signés par l'auteur, ainsi que des chocolats autrichiens commandés pour l’événement et avec le titre de l'exposition.













































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