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Actualités



MLLE AGNÈS SALMOND ; À LA MÉMOIRE DE LA GARDIENNE DES ORPHELINS DE MARACHE






Missionnaire Agnès Salmond
(Eknès Sémainte)
« L’Arménienne de Marach aimait beaucoup la propreté. Malgré le fait que les maisons de Marach n’étaient pas confortables, mais l’eau pure et abondante et la propreté de la maîtresse de la maison rendaient possible la vie de famille même dans les maisons pauvres ».

Marach ou Guermanik et héros Zeïtoun

Auteur : Krikor Galoustian


Marache était l'un des centres les plus peuplés d’Arméniens de l'Empire ottoman, ainsi que l'une des villes les plus importantes et les plus riches de Cilicie, qui était le centre de la province de Marache, à Alep.

Dans les années du royaume arménien de Cilicie (1198-1515), Marache faisait partie de l'État arménien et devint une région de la province d'Adana de l'Empire ottoman, ensuite la province d'Alep en 1866 et une province séparée en 1911.

Les années 90 du XIXe siècle sont l’une des pages les plus tragiques de l’histoire de la partie occidentale du peuple arménien. Le sultan Abdul Hamid, profitant des contradictions entre les puissances, perpétrait le massacre des Arméniens en toute impunité.

Dans tout l'Empire ottoman, des massacres sans précédent d'Arméniens ont commencé dans l'histoire. Les pertes des Arméniens étaient particulièrement graves dans les sandjaks d'Urfa et de Marache.

L’année de 1895 est qualifiée de "Grand Massacre" pour les Arméniens de Marache. La ville était remplie d'orphelins. Marache possédait 12 églises appartenant à trois communautés arméniennes, de nombreuses écoles, dont la plus célèbre était le Collège « Kédronakan » national. Les Arméniens de la région avaient des orphelinats, des hôpitaux, un séminaire théologique, un lycée pour filles, des Unions de bienfaisance, une imprimerie, etc. Lors des massacres hamidié, les Arméniens de la ville ont eu 927 victimes, des centaines de maisons appartenant à des Arméniens ont été pillées, des quartiers et des églises arméniens incendiés.

Des orphelinats ont été construits au nord et à l’est de la ville grâce aux efforts déployés par des humanistes américains et allemands, où des milliers d'orphelins arméniens ont trouvé refuge. La missionnaire Agnès Salmond est devenue une véritable mère pour ces orphelins qui ont trouvé refuge sous ses soins.

Mlle Agnès Salmond, elle-même Eknès Sémainte, est née à Kirk 46 (Écosse), en 1846. Elle était d'une famille honnête et chrétienne et semblait être née pour mener à bien une mission spéciale.

Mlle Agnès était pédagogue dans l'une des écoles locales. Ayant toujours entendu parler de la vie de missionnaire entre ses parents, cela a suscité un vif intérêt chez Mlle Agnès pour le travail humanitaire.

En 1897, des réunions, des manifestations ont eu lieu à Londres et les journaux ont publié de terribles histoires sur l'Arménie. Des représentants de différentes nations ont offert leur soutien pour aider l’Arménie.

À la suite de ces rassemblements et de ces appels, une Association anglaise « Amis d’Arménie » (Friend of Armenia) est formée pour fournir une assistance à la population arménienne de l’Empire ottoman.

Quittant sa vie aisée, Mlle Agnès soutient et aide le peuple arménien, essayant de sauver des orphelins, avec tout son possible.

Elle est également membre d’« Amis d’Arménie ».

En 1898 Agnès part pour Marache, à la fois chaleureusement accueillie par les Américains et les Arméniens. Son premier travail en tant que témoin a été de rassembler des informations et des lettres, après quoi elle les a envoyées à Londres, ce qui lui a permis de rester et de s’engager dans la charge des orphelins.

Grâce à ses efforts, l'orphelinat Epèn Ezer, qu'elle gère de 1897 à 1914, a été ouvert. En très peu de temps, les élèves de Mlle Agnès font un progrès excellent en orphelinat. Un nouveau bâtiment a été fondé près de l'orphelinat où les garçons ont appris l'artisanat - tissage, cordonnerie, fabrication du pain et les filles - ouvrage à la main.

Les bels ouvrages à la main des jeunes arméniennes, qui sont la meilleure preuve de la grande compétence des arméniennes en matière de broderie artistique, sont envoyées à Londres pour être exposées et vendues. Ici, ils sont grandement appréciés et vendus. Grâce à ces initiatives, les adolescentes peuvent gagner leur vie seules.

La principale occupation des garçons et des filles reste l'éducation - les écoles et les collèges. Grâce aux efforts constants de Mlle Agnès, beaucoup d'entre eux sont devenus médecins, enseignants et professeurs.

Mlle Agnès également portait une attention particulière à l'éducation morale et spirituelle. Tous les élèves visitaient des églises et les écoles du dimanche de la ville tous les dimanches. "En éduquant la femme, nous préparons la future mère, puis nous préparons la future génération en bonne santé et bien élevée", déclaraient les contemporains.

"Epèn-Ezer" signifie "Dieu nous a guidés jusqu'à ici." Et vraiment, grâce aux efforts d’Agnès Salmond, cet orphelinat est devenu un refuge pour un grand nombre d’orphelins et d’orphelines, où ils ont été éduqués, ont appris l’artisanat et ont reçu une éducation spirituelle et morale.

Grâce aux activités de Mlle Agnès, plus de 500 orphelins et plus de 1 000 mères arméniennes pauvres et veuves ont été sauvés et ont vécu.

Agnès était une philanthrope qui prenait souvent soin des enfants et devenait leur mère chère nuit et jour sans aide.

La missionnaire est décédée il y a 90 ans, le 5 décembre 1929.

Le peuple arménien se souvient avec un grand amour et une profonde reconnaissance de tous ces étrangers qui, dans les moments les plus sombres de notre histoire, ont tendu la main à nos compatriotes et ont soulagé leurs souffrances autant que possible, devenant souvent le seul support du salut.

Agnès Salmond n'avait pas de bonheur personnel dans sa vie: sa joie et son but dans la vie étaient d'aider les persécutés à tout prix, non seulement pour les soulager, mais aussi pour partager leur chagrin et leur amertume.

Son travail est unique, l’un des plus beaux exemples d’humanité, mais le temps a éclipsé à la fois son nom et celui de nombreux autres. La jeune fille Agnès restera dans l'histoire en tant qu'ange gardien des orphelins de Marache.

Tout comme Urfa avait son ange gardien en la personne de Mlle Chatigi, Marache en avait une en la personne de Mlle Agnès.





Kristinée Nadjarian
Chef du département des programmes éducatifs






Orphelinat Epèn Ezer, Marache


Les quartiers septentrionaux et orientaux de Marache


Les quartiers septentrionaux de Marache, les bâtiments américains


Mlle Agnès entourée des ses pupilles


Le groupe de pupilles d’Agnès Salmond, 1900


Agnès Salmond avec les pères et les mères de l’orphelinat


Les pupilles de l’orphelinat d’Epèr Ezer, Marache


Ouvrage à la main préparée par des Arméniennes


Compagnie anglaise « Amis d’Arménie » (Friend of Armenia)


Ouvrage à la main préparé par des Arméniennes, Marache


Collège national « Kédronakan » de Marache


Étudiants du lycée de Marache, 1893


Collège de filles américain, Marache


Les enseignants et les étudiants du séminaire théologique de Marache







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