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Histoires de rescapés

LES FEMMES RESTÉES VIVANTES ÉTAIENT OBLIGÉES DE SE MARIER AUX CHEIKHS ET AUX KAYMAKANS ARABES DE DÉSERTS.

Les témoignages de Batra
1906, Deir-ez Zor


batra
La bédouine arabe de Syrie Batra se souvient bien qu’en 1915 elle avait neuf ans quand les convois des Arméniens épuisés arrivèrent à Deir-ez Zor. Elle a raconté que les gendarmes turcs et les circassiens tuèrent beaucoup d’Arméniens parmi eux et les femmes restées vivantes étaient obligées de se marier aux cheikhs et aux kaymakans arabes de déserts.

J’ai 93 ans et je suis une femme arabe de désert.

En 1915, j’avais neuf ans et je me souviens bien quand les convois des Arméniens épuisés arrivèrent à Deir-ez Zor. Ils étaient pieds nus, en chiffons, épuisés, affamés, assoiffés. Ils se sont rassemblés près du pont de Deir-ez Zor. Nous vîmes les gendarmes turcs et les circassiens tuant beaucoup d’Arméniens parmi eux et les femmes restées vivantes étaient obligées de se marier aux cheikhs et aux kaymakans arabes de déserts. Elles devinèrent de bonnes mères de la famille. La plupart d’elles furent convertis à l’islam, certaines non. Nous nous admirions de la beauté des femmes arméniennes. Elles avaient de beaux yeux. En plus, elles étaient équilibrées, obéissantes et honorables. Elles n’ont jamais mendié. Les Turcs les ont dispersés dans les déserts de Syrie, et les Arabes les ont rassemblés en ayant pitié.

Verjiné Svazlian. Le génocide arménien: Témoignages des survivants témoins oculaires. Erevan, «Gitoutyoun» 2011, témoignage 306, p. 517-518.






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