Home Map E-mail
 
Eng |  Հայ |  Türk |  Рус |  Fr  

Accueil
Page principale
Notre mission
Le mot du directeur
Contacts
Arménie Pré-génocide
Histoire de l’Arménie
Photos Pré-génocide
Intellectuels
Génocide Arménien
Qu’est-ce que le génocide?
Génocide arménien
Chronologie
Photos du Génocide arménien
100 histoires de photo
Cartographie du génocide arménien
Génocide culturel
Mémoire
Documents
Américains
Britanniques
Allemands
Russes
Français
Autrichiens
Turcs

Recherche
Bibliographie
Histoires de rescapés
Témoignages oculaires
Média
Citations
Conférences
Reconnaissance
Etats
Organisations Internationales
Gouvernements de provinces
Pétitions publiques
Événements
Délégations
Journal éléctronique
Actualités
Conférences
Liens
   Musée
Informations sur le musée
Préparez votre visite
Exposition permanente
Exposition temporaire
Exposition en ligne  
Expositions ambulantes  
Cartes postales  
   Institut
Objectifs et projets
Publications
Journal  
Bibliothèque
Collection du MIGA
   Complexe de Tsitsernakaberd
Description et Histoire
Le parc commémoratif
Journée de commémoration
 

Armenian General Benevolent Union
All Armenian Fund
Armenian News Agency
armin
armin
armin
armin
armin




Actualités

KARAPET GABIKIAN - 160
(1861 - 1925)

24.02.2021


“C’est moi la source de mon histoire, témoin jusqu’à la fin.
Il y a un an que j’ai pris des notes des événements de Sébastia.
Même si tout cela finit, je m’en rappellerai toujours. Mais tout survivant a son “Histoire’’.
Karapet Gabikéan


L’un des intellectuels et des hommes publics éminents de l’époque est le lexicographe et ethnographe Karapet Gabikian originaire de l’Arménie Occidentale. Il est né en 1861, dans la ville de Sébastia, en Arménie occidentale. Il a fait ses études au Collège Sébastia, puis s'est engagé dans des activités pédagogiques. Karapet Gabikian a écrit de nombreux articles et trois ouvrages volumineux.

Au printemps de 1915, lorsque les arrestations de masse des hommes notables arméniens ont commencé à Sébastia et l'exil est devenu inévitable, Gabikian détruit volontairement ses œuvres, ses notes et ses œuvres littéraires. Étant expulsé avec sa famille de la ville de Sébastia, Gabikian a perdu tous les membres de sa famille et ses proches sur le chemin de l'exil.

Miraculeusement sauvé en 1919, il a été exilé à Alep et y a passé la dernière décennie de sa vie, subissant les épreuves et les tortures de la déportation. Pendant son exil à Raqqa, il a commencé à écrire ses mémoires. Au cours de ses années à Alep, il a correspondu avec des réfugiés arméniens de Sébastia, recueilli les histoires de survivants et clarifié les noms des localités arméniennes de Sébastia.

Karapet Gabikian, avec Grigor Pahlian de Sébastia, a fondé «l'Union patriotique des Arméniens de Sébastia» à Alep, qui traite de statistiques détaillées des survivants.

En 1920 il écrit le livre "Eghernapatoum Pokoun hayots ev norin mets mayraqakhakin Sebastio ", qui est un mémoire d'un Arménien de Sébastia, rescapé du génocide des Arméniens, écrit par un chercheur expérimenté et un témoin oculaire bien informé. Ce travail basé sur des faits réels peut être considéré comme un témoignage et une recherche à la fois.

Plusieurs versions du livre « Eghernapatoum Pokoun hayots ev norin mets mayraqakhakin Sebastio » ont disparu, mais Gabikian a pu terminer et publier son précieux ouvrage.

Gabikian a écrit la première version de "Eghernapatoum" à Raqqa à la demande d'une personnalité spirituelle, le pédagogue Sargis Manoukian, présentant l'histoire de la déportation.

"Quand je suis entré à Raqqa, je suis resté dans une pièce séparée pendant environ deux mois. C'était en ce temps-là que j'ai écrit cette histoire de notre déportation de nuit avec des lignes très brèves et que j'ai remise à M. Sarkis Manoukian pour que celui-ci, à son arrivée à Alep, la délivre au consul allemand avec le Bulletin de déportation de Karin. Et vraiment, il l’a prise avec lui, mais sous la menace d'un de ses proches, il l’avait brûlée et abolie", écrit K. Gabikian.

Gabikian reprend l'écriture de la deuxième version du livre après son arrivée à Alep, où il rencontre Aram Antonian et coopère avec lui dans l’affaire de l'enregistrement et de la systématisation des mémoires des survivants. Il remet la deuxième version manuscrite de "Eghernapatoum" à Antonian, qui approuve la publication du manuscrit.

En 1920 acceptant l'invitation du Patriarcat de Jérusalem, Karapet Gabikian a déménagé à Jérusalem avec 11 orphelins arméniens, travaillant dans des écoles arméniennes en tant que professeur de langue, d'histoire et de géographie arméniennes. Au cours de ces années, il a écrit la version finale de "Eghernapatoum", l'envoyant aux États-Unis pour publication dans le journal "Eritasard Haïastan " ("Jeune Arménie") à Chicago.

En 1924 le livre de Gabikian "Eghernapatoum" est publié à Boston, où l'auteur se présente sous le pseudonym de "Goujkan Sébastio".

Gabikian commence son travail volumineux à partir de la guerre des Balkans et de la situation politique en Turquie.Il montre avec des arguments que l'extermination physique des Arméniens à Sébastia était planifiée à l'avance. Comme dans le cas des autres déportés arméniens occidentaux de l'époque, les horribles scènes de déportation et de massacres sont décrites ici.

Gabikian raconte l'histoire de la déportation de 350 000 Arméniens de la Petite Arménie historique d'Arménie Occidentale vers Sébastia. Il rapporte que Sébastia avait une population de 5 800 Arméniens, environ 34 à 36 000 personnes.

Karapet Gabikian fournit également des informations précises sur les villages arméniens près de Sebastia, qui ont été démolis et rasés.

Décrivant en détail le chemin de l'exil, il raconte des histoires privées de certains Arméniens de Sébastia, traitant de l'état des réfugiés arméniens, des activités des comités de secours, du travail dans les orphelinats, ainsi que des Arméniennes libérées des harems et des Arméniens convertis de force à l’islam.

Gabikian a été l'un des premiers à souligner le rôle des Allemands dans la déportation des Arméniens, les considérant comme des enseignants des Turcs.

Le travail accorde beaucoup d'attention aux destinations principales des réfugiés - Ferendjlar, Souroutch et Raqqa.

Gabikian a également été profondément attristé par la destruction des valeurs spirituelles et culturelles du peuple arménien et dans le chapitre 48 intitulé “Sébastia etq brnagaghti” l’auteur mentionne tous les monastères et les églises aimés mais détruits des Arméniens.

En 1919 à Alep, Gabikian épouse Azniv, la fille d'Aharon Norarian, issue de l'une des familles célèbres de Sebastia. Il a eu deux enfants.

Karapet Gabikian est décédé en 1925 à Jérusalem.






Kristiné Nadjarian
Responsable du département des programmes éducatifs





_________________________________
1. Գուժակն Սեբաստիոյ, «Եղեռնապատում Փոքուն հայոց և նորին մեծի մայրաքաղաքին Սեբաստիոյ», Պոսթըն, 1924:
2. Պատմագիրք Յուշամատեան Սեբաստիոյ եւ գավառի հայութեան, հատոր Ա, Պէյրութ, 1974:
3. История уничтожения Малой Армении и ее великой столицы Себастии, Ереван, 2015.


1. Karapet Gabikian et sa famille, Jérusalem, 1922



2. Karapet Gabikian avec la famille et les orphelins, Jérusalem



Les membres de l’union des provinces à Alep
1.Révérend Grigor Pehlivanian, 2. Esayi … Ourfatsi 3. Sargis Séléan
4. Nchan Matosséan 5. Mihran Natcharéan 6. K. Gabikéan 7. Roubèn Atchéméan 8. Ghazaros Martikéan



4. Karapet Gabikéan, Eghernapatoum, Boston, 1924

















Follow us



DONATE

DonateforAGMI
Pour garder la mémoire du génocide des Arméniens

Projets spéciaux mis en œuvre par la Fondation « Musée-institut du génocide des Arméniens »

LIBRAIRIE DU MIGA

1915
"Monde des livres" du Musée-Institut de génocide des Arméniens

TOUMANIAN 150

100photo

TRANSFÈRE TA MÉMOIRE

100photo
Partage l’histoire de ta famille,
transfère ta mémoire aux générations

À l’encontre du 24 avril, le Musée-Institut de Génocide des Arméniens a lancé l’initiative «Transfère ta mémoire».

“AGMI” foundation
8/8 Tsitsernakaberd highway
0028, Yerevan, RA
Tel.: +374 39 09 81
    2007-2020 © Le Musée-Institut du Génocide Arménien     E-mail: info@genocide-museum.am