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Actualités

JAMES BRYCE 180
À l’occasion de l’anniversaire du grand arménophile


03.10.2018

Homme réputé du mouvement pro-arménien britannique, homme de loi, historien, homme d’État, homme public et politique, le lord James Vicomte Bryce est né le 10 mai 1838 dans la ville Belfast, en Irlande du Nord. Il a fait ses études à l’université Glasgow et au collège Trinite d’Oxford. Dans les années suivantes James Bryce a occupé des postes responsables au sein de différents gouvernements britanniques : sous-secrétaire d’État aux affaires étrangères, ministre du Commerce, secrétaire en chef de l’Irlande, et en 1907-13 il a été ambassadeur de la Grande Bretagne aux États-Unis.

En 1876 Bryce a pour la première fois visité l’Arménie historique afin de gravir le sommet d’Ararat, par la suite il a rédigé ses impressions dans le livre « La Transcaucasie et Ararat » (Transcaucasia and Ararat, London), Londres, 1877. C’est essentiellement un exposé des notes de voyage mais contient également certaines études et déductions politiques. Après avoir effectué son voyage en Arménie J. Bryce a fondé en 1878 la première organisation arménophile britannique – l’Association anglo-arménienne (Anglo-Armenian Association) dont le président est devenu le lord Carnavo, et Bryce a assumé le poste du secrétaire. En 1880 Bryce a effectué son deuxième voyage en Arménie historique visitant également Smyrne et Constantinople. En 1893, à l’initiative de J. Bryce a été fondée à Londres la nouvelle Association anglo-arménienne (Anglo-Armenian Association) dont le premier président a été le membre du parlement britannique F. Stevenson. En 1894-96 suite aux massacres hamidiens le mouvement arménophile obtient un nouvel essor. Avec les hommes publics et politiques avant-gardistes de l’Europe, le lord Bryce a maintes fois intervenu avec les articles dénonçant l’empire Ottoman et défendant la cause arménienne soit dans la presse britannique, soit dans la presse américaine. En 1896 il a pour la quatrième fois réédité son ouvrage « La Transcaucasie et Ararat », y rajoutant le chapitre supplémentaire «Les vingt années de la Question arménienne».

James Bryce était l’un des premiers en Grande Bretagne à avoir élevé sa voix pour protester contre la politique d’extermination des Arméniens par le gouvernement des Jeunes Turcs en Turquie Ottomane lors des années de la Première Guerre Mondiale (1914-1918). Il a maintes fois soulevé cette question auprès du parlement britannique.

« Je suis désolé mais je dois dire que les informations qui me sont parvenues dans de nombreux endroits prouvent que le nombre de personnes tuées depuis le mois de mai est assez élevé. En fait, la nation entière a été exterminée et je ne pense qu’il y ait eu un événement aussi horrible et aussi grand dans l’histoire du crime.

La mort de ces personnes est une conséquence de la politique préméditée et systématisée des criminels du gouvernement turc. Les ordres des massacres sont parvenus de Constantinople,-mentionnait James Bryce dans son discours à la Chambre des lords le 6 octobre 1915.

Dans le numéro du 13 novembre 1916 du journal australien James Bryce donne une description détaillée des horreurs des massacres. « Les tortures abominables ont également pénétré à Mouche. Les Turcs arrachaient les ongles et les orteils des notabilités de la ville et des hommes célèbres des villages, brisaient les dents, coupaient les nez et ensuite les soumettaient à d’autres types de tortures durables. Les Arméniens de Mouche résistaient avec courage, se défendaient mais l’artillerie turque commandée par les officiers allemands a écrasé leur positions après quoi des centaines de femmes et d’enfants ont été tués dans le moulin de mort ».

Pendant ces années J. Bryce a également pris part active à la création de la Croix Rouge arméno-britannique et du Fonds des réfugiés dont la présidente était son épouse.

En 1916 avec la rédaction et une large préface de J. Bryce a vu le jour « La situation des Arméniens dans l’empire Ottoman en 1915-1916 », recueil de documents, le Livre bleu d’Arnold Toïnby qui est jusqu’aujourd’hui une source importante dans l’étude du Génocide arménien. Le recueil comprend autour de 158 documents (bordereaux et rapports des étrangers travaillant dans le territoire de l’empire Ottoman, mémoires des témoins, messages etc.) sur la déportation et des massacres des Arméniens. Les documents sont arrangés selon les provinces et les agglomérations de l’Arménie Occidentale et des autres territoires de la Turquie Ottomane. Des diplomates, des employés de différentes organisations philanthropiques, des missionnaires des États-Unis, de la Grande Bretagne, de l’Allemagne, du Danemark, de la Suisse et des autres pays ont enregistré dans leurs messages et lettres ce dont ils ont été témoins en 1915-1916. Plusieurs matériaux indiquent aussi le rôle de l’Allemagne dans la mise en œuvre du Génocide arménien. Les auteurs des recueils ont également porté une grande attention à la véracité des messages reçus. Avant la publication Bryce a envoyé le recueil à plusieurs intellectuels et leur a demandé d’exprimer leur opinion sur la valeur des documents. Et ils notaient tous que les faits sont fiables et leur authenticité n’est pas mise en doute.

En 1918 dans le périodique « The Contemporary Review » le lord Bryce a édité son article « Le futur de l’Arménie ». Dans l’article l’auteur a abordé les massacres hamidiens de 1894-95, le massacre à Adana en 1909 et la déportation et les massacres de masse des Arméniens en 1915.

Bryce a également dénoncé la politique des kémalistes succédant les Jeunes Turcs. En février 1920 lors de son intervention à la Chambre des lords il a accusé les kémalistes d’avoir entamé de nouveaux pogroms contre les Arméniens en Cilicie.

Le lord James Bryce est décédé le 22 janvier 1922, a été enterré dans le cimetière de la ville Edinbourg ; il a porté jusqu’au bout sont combat pour apaiser les souffrances du peuple arménien et pour établir la justice.

À l’occasion de son décès un écrivain de Constantinople, homme public Archak Tchopanian écrit dans le numéro du 23 janvier 1922 du journal « Joroverdi Dzayne » (« La voix du peuple ») : « Hélas, on n’a plus le défenseur le plus ancien, le plus fidèle, le plus dévoué et le plus célèbre de notre siècle. Et nous subissons cette perte irréparable pendant les jours décisifs où on a plus que jamais besoin de son soutien inestimable… C’était l’un des hommes les plus nobles de l’Europe, un intellectuel renommé qui occupait une place honorable par ses études historiques et politiques approfondies dans la bibliographie britannique actuelle… Depuis des jours anciens jusqu’à son décès Bryce toujours, avec son abnégation inlassable, ses paroles, son stylo et ses messages a porté son soutien par son cœur, son talent et sa grande envergure…

En 1997 avec une cérémonie solennelle, dans le Mur de deuil de Tzitzernakaberd immortalisant la mémoire des victimes du Génocide arménien a été installée une urne contenant un peu de terre provenant de la sépulture de James Bryce.

Le Musée-institut du génocide arménien, tenant compte du grand apport de James Vicomte Bryce dans la dénonciation et la condamnation des massacres arméniens et du combat mené pour résoudre la Question arménienne et de sont mérite inestimable dans cette affaire, a créé suite à un travail de rassemblement prolongé un fonds porté au nom de Bryce avec des photos originelles, des articles, des lettres et d’autres informations…

Le MIGA a émis également une carte postale jubilaire et une médaille de Bryce.



Le matériel a été préparé par Gohar Khanoumian et Arévik Avétissian.




James Vicomte Bryce (1838 - 1922)


Son épouse : Elizabeth Marion Bryce


L’ambassadeur de la Grande Bretagne aux États-Unis James Bryce, 1906


James Bryce sur la page de la revue ‘’Vanity fair’’


L’ambassadeur de la Grande Bretagne aux États-Unis James Bryce, 1911


Lettre écrite par le manuscrit de Bryce


Panorama du mont Ararat dans le livre « La Transcaucasie et Ararat », 1877


James Bryce annonce les massacres des Arméniens, The Illustrated London News, 1915, 16 octobre


James Bryce annonce les massacres de masse des Arméniens, Northern Territory Times and Gazette, 1916, 13 janvier


Les rapports de James Bryce sur les massacres des Arméniens, La voix de l’ Arménie (Hayastani dzayne), 15 octobre, 1918


Les rapports de James Bryce sur les massacres des Arméniens, La voix de l’ Arménie (Hayastani dzayne), 1-15 janvier, 1919


Recueil de documents «La situation des Arméniens dans l’empire Ottoman en 1915-1916» ou «Le livre bleu» de James Bryce, d’Arnold Toïnby, 1916


Page titulaire du Livre bleu


Offre à James Bryce de la part des Arméniens en signe de reconnaissance


Pierre commémorative dédiée à James Vicomte Bryce au cimetière d’Edinbourg


Carte postale émise à l’occasion du 175e anniversaire de James Bryce


Timbre émis dans le cadre du centenaire du Génocide


Médaille d'or James Bryce, émise par MIGA



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